Au loin les yeux se rougissent du sang des innocents

Aux cris qui percent le coeur,des holocaustes insoutenables.

Déguisé par des promesses innommables

L'homme encore une fois aujourd'hui

Préfère le silence au brouillard de la nuit.

Sans courage, il sacrifie

L'espoir de ses frères humains

Pour ne pas défier les loups

Cachant sa lacheté calculant le coût

Voulant gagner la guerre par l'éloquence

Il laisse mourir femmes et enfants dans l'ignorance.

Avant qu'il ne soit trop tard,

N'y aurait-il pas un chant d'espoir?

Partisants de la liberté

Où êtes vous artisants de la vérité

Autre que celle de la rentabilité?

On meurt aujourd'hui pour l'argent

Plus que pour sauver les pauvres gens.

Pire que la calomnie presque pire que le mensonge

Il n'approuve pas, mais il se tait.

Il ne participe pas, mais les yeux à peine clos,

De témoin,il devient complice.

Il n'est pas le crime, ni la justice,

Il n'est rien, mais accepte tout.

Rien ne l'accuse, rien ne l'excuse,

Il n'existe pas mais reste debout

Quand l'ignominie emporte le monde,

Lui est vivant sur sa tombe.

C'est croire à l'autre plus qu'à soi même,

C'est peut-être la lumiére qui ne s'éteint pas,

C'est puiser ses forces dans des je t'aime

Que le temps n'affaiblit pas!

C'est lire comme dans un livre dans les yeux ouverts,

C'est les fermer sans douter

C'est savoir dire à l'autre

Je vous aime à jamais.

Je n'ai pas assez de mots pour changer la misère,

Pas assez de colère pour dire la vérité,

Pas assez de sanglots pour déverser des rivières

De justice et de solidarité.

Les dents sérrées, le coeur qui saigne,

Dans ma poitrine déjà bléssée,

Je crie au monde les espérances oubliées,

Au bout des chemins étroits des regards

Aveuglante de lumière se tient debout la vérité

Sachant que chaque goutte peut tout changer,

Si elle s'évapore, tout l'océan sera asséché.